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Édito

JOYEUX NOËL !

Alors que la fête de Noël se prépare, je voudrais partager quelques réflexions sur la façon de la fêter. L’expression consacrée est « Joyeux Noël ! ». Ce n’est pas par hasard. En effet, la note caractéristique de cette fête est bien la joie. Comment obtenir la joie ? Par la pauvreté ! Et c’est bien ce que les auteurs spirituels soulignent dans cette fête de Noël : la pauvreté de Jésus. À vrai dire, venant du ciel, un palais ou une crèche, ça n’est pas très différent. On ne peut pas imaginer à quel point Dieu s’appauvrit. Le saint par excellence de la pauvreté comme de la joie, est Saint François d’Assise. C’est d’ailleurs plus ou moins l’inventeur de la crèche, qu’il avait mis au point pour développer la dévotion du peuple à cette fête. Saint Bonaventure nous raconte. 

« Trois ans avant sa mort, il voulut célébrer, à Greccio, la fête de la Nativité du Seigneur avec toute la solennité possible afin d’exciter les hommes à une dévotion plus vive envers ce mystère. Il fit préparer une crèche et du foin, et amener un bœuf et un âne. Alors les frères furent convoqués, les personnes s’empressèrent de leur côté, la forêt retentit des cris de joie, des clartés brillantes et nombreuses prêtèrent leur lumière à cette nuit sainte, et elle se passa au milieu des chants de louanges et des accords les plus mélodieux. L’homme de Dieu se tenait devant la crèche, pénétré de la plus tendre piété, le visage baigné de larmes et l’âme inondée de bonheur. On célébra une messe solennelle sur la crèche elle-même ; François chanta l’Evangile et ensuite il prêcha au peuple sur la naissance du Roi pauvre… »

Que faire alors ? J’entends régulièrement des paroissiens se plaindre de la lourdeur matérielle de Noël, qui pèse sur la joie. Mais peut-on mettre tout le monde au régime ? Saint François encore avait la prudence de supporter les habitudes de ceux qui le recevaient, malgré ce que cela devait lui coûter.
« Cependant, lorsqu’il allait au-dehors prêcher la parole de Dieu, il se conformait pour la qualité de la nourriture à ceux qui le recevaient ; mais, une fois rentré à la maison, il reprenait, sans y rien changer, ses rigoureuses abstinences. Ainsi il se montrait sévère pour lui-même, plein de condescendance pour le prochain, et soumis en tout à l’Évangile ; et de la sorte il était un sujet d’édification non seulement par ses pénitences, mais encore lorsqu’il se traitait comme le reste des hommes. » 

Finalement, un grand principe reste qu’on ne supprime bien que ce qu’on remplace. Alors soyons créatifs pour proposer autre chose qui mette la relation au centre, comme des saynètes en famille, le remplacement d’un cadeau matériel par une invitation qui permettra de passer du temps ensemble, partir en voyage en famille, ou bien si au contraire on est seul, aller en abbaye profiter d’une belle liturgie, ou au moins de soigner davantage la décoration pour faire diversion sur le contenu des assiettes et des verres.

Joyeux Noël !

Père Guespereau

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éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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