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Édito

CROIX, AMOUR

En ce temps de Carême, nous sommes confrontés à l’arrivée imminente de la Croix du Christ, de ses souffrances et du sacrifice qu’Il va faire de Lui-même pour nous sauver.

Pour certains, c’est une période difficile, triste même, car on parle beaucoup des efforts et des sacrifices qu’on est censé accomplir . Vivent les jours de Pâques quand on peut enfin célébrer la Résurrection ! Parler du Christ sans trop parler de sa Croix peut sembler proposer une image beaucoup plus attirante et plus parlante pour les gens de notre époque, surtout pour les jeunes. Leur parler de souffrances, de sacrifices, d’accomplissement de la Volonté du Père – tout ce que nous associons à la Croix – peut sembler trop souligner les points qui nous mettent en décalage avec eux et contribuer ainsi progressivement à la désertification de l’Église.

Or cette façon de penser est une tentation contre laquelle le pape François nous met en garde. Il disait aux cardinaux, le lendemain de son élection, « Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur ». En nous invitant à « confesser l’unique gloire : le Christ crucifié » il nous assure « qu’ainsi l’Église ira de l’avant ». Nous ne devons pas tomber dans les positions extrêmes, mais trouver le bon équilibre. Le Christ n’est pas seulement Croix, comme il n’est pas seulement Résurrection : il est ressuscité à travers la Croix.

Nous ne pouvons séparer le Christ de la Croix, pas plus que nous ne pouvons séparer l’amour de la souffrance. Benoît XVI nous a rappelé cette vérité à plusieurs reprises lors de son pontificat. Il disait que l’amour implique nécessairement la souffrance parce qu’il exige toujours un élément d’auto-renonciation : laisser « mourir » en nous cette partie qui résiste au don de soi. L’amour est donc un véritable exode, car nous sommes appelés à sortir de nous-mêmes, de nos préférences, de nos zones de confort, pour accueillir l’autre tel qu’il est. Et cet exode, parfois douloureux, devient un lieu de maturation : une forme de souffrance qui donne la vie et qui fait grandir.

Ceux qui acceptent de souffrir par amour deviennent plus matures. Ils comprennent mieux les autres et sont plus capables de compassion et de sacrifice : ils ont accepté que les autres ne soient pas parfaits, mais pleins de contradictions et de faiblesses.

Par contre, ceux qui cherchent à éviter la souffrance à tout prix, ne deviennent pas matures. Ils ne peuvent comprendre véritablement les autres. Benoît XVI disait qu’ils deviennent amers et durs, car ils n’ont pas appris à souffrir, à aimer en vérité.

Unissons-nous donc au Christ et à sa Croix, image parfaite de l’amour divin. Il est l’Homme mûr, capable de se donner par amour aux pécheurs. Il souffre, mais Il n’est pas amer. Qu’Il nous aide, pendant le Carême et même après, à mûrir dans l’amour, à prendre notre croix et à Le suivre.

Père Richard Greenslade, curé

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éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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