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Permanence
Le Père Richard reçoit à l’Église Saint-Clodoald, le jeudi* de 17h à 19h
ou sur rendez-vous.
* Ces horaires s’entendent hors vacances scolaires.
Né à Adélaïde, en Australie, le 5 mars 1970, je suis le dernier de 4 enfants. Ma famille est d’origine protestante et nous avons tous été baptisés dans l’église anglicane. Diplômé en agronomie, je voulais partir en Afrique afin d’aider une organisation humanitaire, mais la proposition d’une belle situation professionnelle chez moi a mis fin à cette démarche. Malheureusement, mes années d’études et de travail m’ont bien éloigné de Dieu. Cependant, à l’âge de 24 ans, deux éléments nouveaux entrèrent dans ma vie : un problème éthique dans mon travail et une nouvelle petite amie qui était catholique et qui partait bientôt en pèlerinage à Medjugorje. En espérant trouver une réponse à mon problème de boulot, j’ai décidé de l’accompagner.
Le début du pèlerinage fut pour moi un enfer. Je me suis bien moqué des autres pèlerins, un peu trop pieux à mon goût. Mais le cinquième jour, l’idée m’est venue que ce pouvait être moi le débile et pas eux. Cela me semblait très improbable, mais je me suis plusieurs fois posé la question : « est-ce bien moi qui dois changer, ou eux » ? Alors, tout fâché contre Dieu, je lui ai donné un ultimatum : « Si Tu existes vraiment , je veux te rencontrer aujourd’hui en haut de cette montagne, derrière le village ! ». Arrivé au sommet, je m’y retrouvais seul. Mais une heure ou deux plus tard, Celui que j’avais cherché est venu. Je n’ai rien vu d’extraordinaire ; je savais juste qu’Il était là ! J’ai amèrement pleuré sur mon passé, si marqué par le péché, et je lui ai dit : « Jusqu’à présent, j’ai vécu ma vie selon ma propre volonté, et je suis vide. A partir de maintenant je veux que Tu te charges de ma vie. Tu as le contrôle, je te le donne. Dis-moi ce que tu veux et je le ferai. Mais ne lâche pas ma main, parce que je me perdrais à nouveau. » Alors, une grande paix m’a envahi, telle que je n’en avais jamais ressentie auparavant, comme si un énorme poids m’était enlevé des épaules. Je suis descendu de la montagne en priant, en chantant et en riant.
Même si mon retour en Australie fut un peu difficile, ma vie commençait à prendre la forme que Dieu voulait. Nourri par la Messe et la prière quotidiennes, l’idée du sacerdoce m’est venue de plus en plus souvent, mais je ne pouvais pas m’imaginer enfermé dans un séminaire. Dans le doute, je ne faisais rien. Finalement, c’est ma petite amie qui ma posé la question : « Tu penses au sacerdoce » ? Je ne savais pas quoi lui répondre. Alors, nous avons décidé que je devrais visiter quelques séminaires avant de continuer plus loin ensemble.
Assez vite, j’ai rencontré les Légionnaires du Christ et je me suis senti tout de suite chez moi. Je suis entré au séminaire aux États-Unis à l’âge de 25 ans. Ensuite, j’ai passé 5 ans à Rome, 3 ans au Canada et après un petit séjour au Vénézuela, j’ai été envoyé travailler en France par mes supérieurs. Après trois ans passés à Tours, j’étais nommé vicaire à Saint-Cloud, où je suis resté 2 ans (très heureux), de 2008 à 2010. En 2012 je suis devenu curé de la paroisse Notre-Dame de Boulogne. En 2014, j’ai quitté les Légionnaires pour m’intégrer définitivement dans le diocèse de Nanterre.
Permanence
Le Père Vincent reçoit à l’Église Saint-Clodoald, le mardi* de 17h à 19h ou sur rendez-vous.
* Ces horaires s’entendent hors vacances scolaires.
Au risque de faire rougir mes chers parents, je dois dire qu’ils nous ont toujours éblouis par leur enracinement profond dans le Christ et par leur liberté d’esprit. La quinzaine de déménagements suscités par les mutations professionnelles de mon père nous ont offert de sillonner le pays ainsi que l’Eglise qui s’y trouve. Du scoutisme (de France, d’Europe et Unitaire de France) à l’Emmanuel, de la Communauté Saint-Jean aux aumôneries d’enseignement public et privé, du MEJ à la Mission Thérésienne, sans compter les nombreuses paroisses fréquentées… Ce qui expliquera sans doute une certaine « bougeotte » dans mon parcours ecclésiastique.
Etudiant en droit, je rêvais du barreau et d’intégrer une ONG. Je me voyais surtout fonder une famille. Mais un évènement me fit reconsidérer ces projets : l’entrée en religion d’une « chère amie ». Ce fut le moyen dont le Seigneur se servit pour que je prête enfin l’oreille à un appel singulier que j’avais feint jusqu’alors de ne pas entendre.
Car les choses devinrent claires subitement : il me voulait tout à lui ! Entré au noviciat des frères de Saint-Jean, à 24 ans, je pris conscience que le Seigneur semblait plutôt m’appeler au sacerdoce séculier. Le séminaire de la Communauté Saint-Martin m’ouvrit ses portes, mais là encore je compris assez rapidement que là n’était pas ma place.
C’est qu’avant d’y entrer, j’avais découvert la forme extraordinaire du rite romain, dont je m’épris immédiatement, mais que ne célébrait pas la Communauté Saint-Martin. Un an plus tard, j’entrai au séminaire bavarois de la Fraternité Saint-Pierre. Après 4 ans passés là-bas, j’appris la fondation de l’Institut du Bon Pasteur (IBP) par 5 prêtres de la Fraternité Saint-Pie X que Benoît XVI avait paternellement accueillis dans la pleine communion romaine. J’avais déjà rencontré ces prêtres, qui m’avaient enthousiasmé par leur esprit pastoral « tout terrain ». Je fis donc ma dernière année de formation au sein de l’Institut du Bon Pasteur, fus ordonné diacre, envoyé 3 mois à Sao Paulo (Brésil), avant de recevoir le sacerdoce le 11 octobre 2008.
Après 7 ans de service au Centre Saint-Paul, maison parisienne de l’IBP située en plein Sentier (2ème arr.), où j’eus la joie de vivre un apostolat véritablement « aux périphéries existentielles », on me confia la direction du séminaire de l’Institut, situé dans le diocèse de Chartres. La formation de 35 jeunes gens de 8 nations me passionna, mais la fatigue à laquelle s’adjoignirent certains différends avec mes confrères m’amenèrent à démissionner de cette charge. J’en profitai alors pour discerner et décidai, grâce à la bienveillance de Mgr Rougé, de rejoindre le diocèse de Nanterre.
Je suis très heureux d’avoir été affecté à Saint-Cloud, où je compte sur votre prière et votre bienveillance pour pouvoir honorer cette belle charge.
Permanence
Le Père Jean-Baptiste reçoit sur rendez-vous.
Pour ce qui me concerne, j’ai reçu ma nouvelle mission avec engouement mais avec humilité aussi puisque notre évêque me nomme ici, dans une des paroisses les plus importantes et dynamiques de notre beau diocèse. Et ma joie sera d’autant plus grande que, tout en étant vicaire parmi vous, je prendrai également part à la formation des futurs prêtres à la maison Saint-Jean-Baptiste de Versailles, maison de fondation spirituelle dans laquelle, d’ailleurs, un jeune de Saint-Cloud fera son entrée en ce mois de septembre.
Une mission de confiance que l’Esprit devait guetter pour moi depuis longtemps car, avant d’entrer au séminaire, je souhaitais devenir enseignant et j’ai toujours eu une certaine fibre pour l’enseignement et la formation en général. Dans cette même veine, on m’a aussi demandé d’accompagner, à partir de cette année, le service diocésain des aumôneries de l’enseignement public, établi dans les locaux de l’église Saint-Joseph-Artisan et dont la mission est de soutenir les responsables et prêtres de la trentaine d’aumôneries de jeunes du diocèse. Mes semaines devraient donc être bien remplies ! Etant originaire de Sèvres, je connais assez bien notre doyenné. L’aumônerie de jeunes dans laquelle j’ai eu la chance de grandir a contribué à former en moi le goût d’une présence auprès des adolescents et des jeunes adultes. J’aurai une implication à l’aumônerie des lycéens, au collège Saint-Joseph et auprès des aînés des scouts et guides de la paroisse. Mais, à côté des groupes déjà très vivants qui existent, nous pourrons imaginer, avec les 18-30, ans des propositions pour approfondir la foi, initier à l’évangélisation et au service des plus pauvres. Je les inviterai à participer au Pèlerinage des jeunes d’Ile-de-France à Chartres, qui a lieu chaque année aux Rameaux et dont j’accompagne le groupe diocésain depuis près de quatre années maintenant. En ce mois de septembre, j’entame ma huitième année d’ordination, c’est donc avec vous, dans les années prochaines, que je fêterai mes 10 ans de sacerdoce et aussi ma quarantième année. J’ai commencé mon ministère de prêtre à Courbevoie durant six ans puis à l’occasion d’une année de césure, j’ai été vicaire et étudiant au Petit-Clamart d’où je viens en ce mois de septembre. Je n’aime pas tellement porter les masques du monde ou même ceux faits de papier mais je dois vous dire que je suis déficient visuel et que j’aurai peut-être du mal à vous reconnaître dans la rue simplement, alors, faites-moi signe ! Dans la joie de faire route avec vous vers le Christ.
Permanence
Le Père Clément reçoit à l’Église Stella-Matutina, le vendredi* de 17h à 19h ou sur rendez-vous.
* Ces horaires s’entendent hors vacances scolaires.
Originaire de Malakoff, après des études de musicologie à la Sorbonne j’ai suivi ma formation au séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux. Ordonné prêtre le 19 juin 2021, me voici finalement nommé vicaire à Saint-Cloud, où je succède au P. Thibaud Labesse dans ses différentes missions (notamment comme aumônier de l’enseignement public).
Pour vous aider à me connaître, je vous propose deux citations comme des clefs de lecture de ma personnalité :
« C’est véritablement utile puisque c’est joli. » (Antoine DE SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince, chapitre XIV) — Lorsque le petit prince arrive sur la minuscule planète de l’allumeur de réverbères, il voit celui-ci passer son temps à éteindre et réallumer son réverbère, à cause du soleil qui se couche et se lève à un rythme effréné. À ce curieux spectacle, le petit prince se dit à lui-même : « Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. » Dans notre société « développée » en quête permanente d’optimisation, on voudrait nous faire croire que l’art, le sport et tant d’autres activités devraient d’abord et avant tout être utiles, efficaces, améliorer nos performances intellectuelles, augmenter notre espérance de vie… Je suis au contraire particulièrement attentif à la dimension esthétique et non utilitaire de nos vies. Comme prêtre, je l’expérimente surtout dans la liturgie : un joli calice, une jolie chasuble, un joli chant, une jolie pièce d’orgue, de jolies volutes d’encens… n’est-ce pas là ce qui est « véritablement utile » ?
« Il les écoutait et leur posait des questions. » (Luc 2, 46) — On a plutôt en tête l’image d’un Jésus qui enseigne longuement les foules, désarçonne les pharisiens par une judicieuse remarque, ou encore qui guérit par une simple parole. On oublie souvent que ce même Jésus a préparé son ministère en commençant par « écouter et poser des questions » aux docteurs de la Loi dans le Temple de Jérusalem quand il avait douze ans. De même, on perçoit habituellement le prêtre comme celui qui enseigne, qui prêche, dont la parole est attendue. Eh bien j’essaierai, en ce début de ministère, de rester un prêtre qui écoute et qui pose des questions. Et peu m’importe de savoir si ceux qui m’entendront « s’extasieront sur mon intelligence » ! Mon seul but est que nous parvenions ensemble au Christ, qui est la Vérité, et que notre témoignage ici-bas attire une multitude sur ce chemin vers lui.
Paul Marion
Originaire de Meudon, je suis né le 24 octobre 1996 le quatrième de cinq enfants. Je crois pouvoir dire que j’ai beaucoup reçu de ma famille et en particulier de mes parents. Ils ont été pour moi des témoins de foi absolument essentiels, notamment par leur cohérence de vie.
C’est majoritairement à Meudon que j’ai grandi, y compris dans ma relation à Dieu. Le service de la messe et le scoutisme ont été les points les plus marquants pour moi. C’est donc assez naturellement que la question de la vocation s’est posée, aux alentours de ma première communion, et donc aussi aux alentours de mon entrée aux louveteaux. Je me souviens que ce désir me remplissait de joie et de paix.
Mon oncle prêtre me dit alors que je devais continuer à être un jeune chrétien heureux et que je devais prier pour savoir si c’était à cela que Dieu m’appelait. Je me suis donc exécuté consciencieusement, en étant heureux et en priant tous les soirs. Par ailleurs, j’ai constaté pendant toute mon enfance la joie des prêtres de ma paroisse, ainsi que leur désir d’annoncer le Christ. J’avais ainsi la preuve que l’on pouvait être heureux en donnant sa vie à Dieu. La question vocationnelle restant bien présente au moment où je passais le bac, mon père spirituel me conseilla de faire des études avant d’entrer au séminaire. Je fis donc une licence de droit, ce qui n’était pas très extraordinaire dans ma famille où presque tout le monde est juriste. Ces trois années d’étude ont été très belles. Je découvrais des gens bien différents de moi, nouait des amitiés, et poursuivait le scoutisme comme chef de troupe.
C’est dans cette dernière activité que j’ai expérimenté le plus fortement le désir de donner ma vie à Dieu dans son Eglise. J’avais en face de moi des jeunes dont certains étaient clairement des graines de saint, et dont j’étais responsable. Ce premier « souci pastoral » a été déterminant pour moi. Je comprenais alors que je voulais aider les autres à devenir saint. Par ailleurs, je dois aussi rendre grâce pour les nombreux retards de la RATP dont j’ai bénéficié au cours de ces trois ans d’étude. Ils ont été l’occasion de questionner sur le quai de la gare, ma foi d’enfant et de la rendre adulte. J’ai découvert que ce que je croyais était particulièrement intelligent et répondait aux questions fondamentales que je me posais. Sans cet approfondissement de l’aspect rationnel de ma foi, je crois qu’il m’aurait été difficile de rentrer au séminaire.
J’ai donc ensuite commencé ma formation en allant en année de propédeutique à la maison Madeleine Delbrêl à Neuilly. J’ai ensuite continué pendant deux ans au Séminaire saint Sulpice à Issy-les-Moulineaux, puis au Séminaire des Carmes de l’Institut Catholique de Paris pendant trois ans. Venant d’être ordonné diacre en vue du sacerdoce, notre évêque m’envoie au Séminaire français de Rome pour trois ans afin d’y faire une licence canonique en droit canonique (une spécialisation dans le droit de l’Eglise). Ce n’est donc que pour Noël, Pâques, et l’été que j’aurai la joie de vous rencontrer, pour avancer ensemble vers Dieu!
5 place de l’Eglise, 92210 Saint-Cloud
+33 1 41 12 80 80
https://legs.diocese92.fr Isabelle Ousset i.ousset@diocese92.fr 06 70 82 54 64