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Édito

L’ONCTION DES MALADES

Il faut reconnaître que le nom dont a longtemps usé le magistère lui-même pour désigner le sacrement des malades – celui d’« extrême onction » – contribue à le desservir, dans la mesure où il en brouille, me semble-t-il, la juste compréhension. Une telle appellation porte généralement à croire, en effet, que l’administration de ce sacrement serait réservée au seul moment de l’agonie. De là, on en est même souvent venu, de manière tout à fait indue, à se représenter que l’onction des malades provoquerait en quelque sorte la fin de l’agonie, c’est-à-dire la mort. D’où la peur qu’elle suscite chez bien des malades et leurs proches.
Une mise au point s’impose, afin que soit restituée à ce sacrement sa pleine signification, et que l’accès à celui-ci soit favorisé. 

Il est d’abord utile de citer une note qui accompagne le rituel francophone du sacrement des malades : « Telle personne prendra conscience qu’elle est atteinte d’un mal qui ne lui laisse qu’un temps limité à vivre. Il y a d’autres cas où le danger vital est plus éloigné par les soins. Enfin, il y a la personne âgée qui prend conscience qu’elle est entrée dans la dernière étape de sa vie » (Sacrements pour les malades, éd. Chalet-Tardy, note n° 57). On voit là que toute personne fragilisée par une maladie sérieuse, ou simplement le grand âge, gagne à recevoir ce sacrement, sans pour autant qu’elle soit exposée à court terme à la mort.
C’est bien à la guérison physique – en plus de celle de l’âme – que l’Eglise ose en appeler lorsqu’elle confère ce sacrement, comme en atteste la prière de consécration de l’huile des malades que prononce l’évêque au cours de la messe chrismale : « Envoie du ciel ton Esprit Saint Consolateur sur cette huile que ta création nous procure pour rendre vigueur à nos corps. Qu’elle devienne par ta bénédiction l’huile sainte que nous recevons de toi, pour soulager le corps, l’âme et l’esprit des malades qui en recevront l’onction ; pour chasser toute douleur, toute maladie, toute souffrance physique et morale ». 

Pas plus que les autres sacrements, celui des malades ne possède de vertu magique. Il ne se substitue pas, du reste, aux traitements et soins médicaux requis. Mais on peut dire qu’il va plus loin : il unit d’une manière toute particulière le malade à la passion rédemptrice du Christ (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 1521), le soutenant dans le combat et obtenant de Dieu que l’épreuve qu’il vit, qui paraît dénué de sens, revête un poids de gloire : « le malade, à son tour, par la grâce de ce sacrement, contribue à la sanctification de l’Eglise et au bien de tous les hommes pour lesquels l’Eglise souffre et s’offre, par le Christ, à Dieu le Père » (CEC, n° 1522).

Dimanche 16 février, le sacrement des malades sera dispensé en l’église Saint-Clodoald, au cours de la messe de 11h15. Nous espérons avoir convaincu ceux qui éprouveraient le besoin de le recevoir, et hésitaient encore à le faire, de prendre contact avec le secrétariat paroissial, afin de pouvoir jouir de ce sacrement si beau et si consolant ce jour-là. 


Père Vincent Baumann

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éVANGILE DU JOUR

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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