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à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
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Actualités
Édito

DE QUELLE JOIE PARLE-T-ON ?

Vous connaissez l’histoire : chaque année, deux incongruités liturgiques resurgissent qui font le bonheur des prêtres et des esthètes. Au milieu d’un temps de pénitence (en violet), deux dimanches nous font en effet anticiper la joie de la fête à venir (en blanc) et sont donc logiquement célébrés en rose : le 3e dimanche de l’Avent et le 4e dimanche de Carême. On appelle le premier « Gaudete » et le second « Lætare », du nom du premier mot de leur introït, c’est-à-dire leur chant d’entrée grégorien (qui n’est aujourd’hui guère plus chanté que dans quelques monastères et lieux prestigieux comme Saint-Pierre de Rome et… Notre-Dame-des-Airs de Saint-Cloud). Ces deux termes sont synonymes et signifient « Soyez dans la joie » ou « Réjouissez-vous ».

On a tôt fait de tomber dans un grossier piège : faire de ces deux dimanches de simples dimanches « à thème » sur le modèle contemporain des « journées mondiales de… ». Cette année, entre la journée mondiale du recyclage (18 mars) et celle de la santé bucco-dentaire (20 mars), nous aurions donc droit à notre dimanche de la joie.

Or, si l’on y regarde de plus près, c’est à une joie particulière que nous invite l’introït Lætare de ce dimanche : « Réjouis-toi, Jérusalem ; vous tous qui l’aimez, rassemblez-vous.

Jubilez de sa joie, vous qui étiez dans la tristesse ; alors vous exulterez, vous serez rassasiés de consolation » (cf. Is 66, 10-11). La joie qui doit être la nôtre est en effet celle de Jérusalem, la ville sainte, figure de la Jérusalem céleste. Cette Jérusalem, c’est aussi l’Église, comme le rappelle le concile Vatican II : « L’Église s’appelle encore “la Jérusalem d’en haut” et “notre mère” (Ga 4, 26 ; cf. Ap 12, 17) ; elle est décrite comme l’épouse immaculée de l’Agneau immaculé (Ap 19, 7 ; 21, 2.9 ; 22, 17) que le Christ “a aimée, pour laquelle il s’est livré afin de la sanctifier” (Ep 5, 26), qu’il s’est associée par un pacte indissoluble, qu’il ne cesse de “nourrir et d’entourer de soins” (Ep 5, 29) ; l’ayant purifiée, il a voulu se l’unir et se la soumettre dans l’amour et la fidélité (cf. Ep 5, 24), la comblant enfin et pour l’éternité des biens célestes, pour que nous puissions comprendre l’amour envers nous de Dieu et du Christ, amour qui défie toute connaissance (cf. Ep 3, 19). » (Lumen Gentium 6)

Oui, au milieu des épreuves et des tribulations que nous ne connaissons que trop bien, l’Église est remplie d’une véritable joie qui vient de Dieu. Joie, douloureuse certes, d’être purifiée sans relâche par le Christ son époux, mais aussi et surtout joie de l’annonce de l’évangile, joie d’accueillir bientôt des milliers de nouveaux baptisés dans la nuit de Pâques…

Cette joie, rien ni personne ne nous l’enlèvera. (cf. Jn 16, 22)

+ Père Clément Ryder

1500ème anniversaire de Saint Clodoald

La paroisse de Saint-Cloud célèbrera de septembre 2022 à juin 2023 le 1500ème anniversaire de la naissance de saint Cloud (ou Clodoald). Pensez à faire un don à la Fondation Sainte Geneviève qui peut être dédié à cet anniversaire.

Le programme de cette année jubilaire est en cours de construction et comprendra des évènements organisés par la paroisse, l’association culturelle de la paroisse de Saint-Cloud, et la Ville de Saint-Cloud.
Dans ce cadre, l’association culturelle de la paroisse de Saint-Cloud organise divers événements (concerts, spectacles, publications…) et en appelle à votre soutien financier, en partenariat avec la Fondation Sainte-Geneviève qui accompagne les initiatives solidaires, éducatives et culturelles du Diocèse des Hauts-de -Seine.
NOS 4 ÉGLISES
Place de l’Église,
SAINT-CLOUD
13 avenue Alfred-Belmontet,
SAINT-CLOUD
36 rue du dix-huit-juin 1940,
SAINT-CLOUD
68 avenue du Maréchal-Foch,
SAINT-CLOUD
éVANGILE DU JOUR

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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