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Actualités
Édito

RÉHABILITER LES ANGES

Le  29  septembre,  nous  célébrions  la  fête  de  l’archange  saint  Michel ;  le  2  octobre, autrement dit demain, c’est des anges gardiens que la liturgie fera mémoire. Le moment est donc choisi pour écrire quelques lignes au sujet de ces êtres qui pullulent littéralement dans le corpus biblique mais qui sont souvent mal connus pourtant. 

Certains  hausseront  les  épaules  à  leur  évocation,  faisant  leur  l’exclamation  agacée  de Rudolf Bultmann, fameux exégète, qui écrivait en 1955 : « On ne peut utiliser la lumière électrique, réclamer en cas de maladie des moyens médicaux modernes, et en même temps croire au monde des esprits ! » Posture typique du rationalisme, selon lequel ce qui échappe aux explications rationnelles, et en amont à l’expérience sensible, n’existe tout simplement pas. A ce compte, non seulement les anges, mais également les miracles… et jusqu’à Dieu même doivent être révoqués en doute. 

Tout autre est la position de l’Eglise, qui dans son dernier Catéchisme continue à affirmer que  « l’existence  des  êtres  spirituels,  non  corporels,  que  l’Ecriture  Sainte  nomme habituellement les anges, est une vérité de foi. Le témoignage de l’Ecriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition » (CEC n°328). Pour sa part, le pape François prend très au sérieux cet enseignement. Dès son accession au siège de Pierre, par exemple, il consacra solennellement la Cité du Vatican à saint Michel, confessant d’ailleurs qu’il implorait chaque jour  sa  protection  et  son  intercession.  On  sait  qu’il  reprit  le  supérieur  général  de  la Compagnie de Jésus, qui s’était aventuré à qualifier le diable de « réalité symbolique et non de réalité personnelle » dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Tempi (21 août 2019). Lors de son homélie du 2 octobre 2014, François avait déjà affirmé que « la doctrine sur les anges n’(était) pas fantaisiste, mais bien la réalité ». 

On  comprend  que  certaines  prédications  hasardeuses,  ou  encore  bien  des  manières ridicules de représenter physiquement les anges, aient pu susciter de légitimes réserves. Il est cependant navrant que certains en soient venus, par réaction, à « jeter le bébé avec l’eau du bain ». Comme l’écrit avec justesse Anne Bernet, dans un ouvrage passionnant, « reléguer l’ange aux oubliettes, parmi les crédulités dépassées, c’est démolir la maison sous prétexte d’y faire le ménage » (Enquête sur les anges, Librairie académique Perrin, 1997, introduction). La « maison », c’est l’univers tel que Dieu, dans sa sagesse, a voulu l’établir, anges compris. 

Balayer d’un revers de main l’existence des anges, c’est d’abord s’exposer à ne pas pouvoir déployer les armes adéquates dans le combat spirituel où le baptisé se trouve engagé. Car, comme le dit clairement saint Paul, fort de l’inspiration divine : « Ce n’est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal » (Ep 6, 12).
Nier l’existence des anges, ou simplement les ignorer, c’est aussi se priver en large part du secours que sont tout disposés à nous apporter ces grands frères restés fidèles à Dieu, à qui Dieu a donné ordre, comme le chante le psalmiste, « de (nous) garder en toutes (nos) voies, afin qu’ils (nous) portent sur leurs mains » (Ps 91(90)). 


Père Vincent Baumann

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éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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