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à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
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Actualités
Édito

POUR UNE PAROISSE ENCORE PLUS FRATERNELLE

Dans la constitution pastorale sur l’Église dans le monde moderne, Gaudium et spes, le Concile Vatican II nous rappelle que « Dieu veille paternellement sur tous, et il a voulu que tous les hommes constituent une seule famille et se traitent mutuellement comme des frères » (GS 24).

Cette fraternité est fondée sur le fait que tous les hommes sont créés à l’image de Dieu. Donc chacun, doué d’une âme raisonnable, possède la même nature, la même origine, et pour autant, la même dignité. Dans les yeux de Dieu il n’y a pas de différentes classes d’hommes ; il n’y a pas des supérieurs et des inférieurs. Tous, rachetés par le Christ, jouissent d’une même vocation et d’une même destinée divine : nous devons donc reconnaître leur égalité fondamentale (cf. GS 29).

La fraternité n’est pas fragilisée par le fait que certaines inégalités existent entre les hommes. Comme dans chaque famille, personne ne reçoit exactement les mêmes dons. Il y aura toujours des capacités intellectuelles et physiques différentes entre nous et les opportunités qui se présentent à chacun ne sont pas les mêmes pour tous. 

Cela ne met pas en échec la fraternité, mais, au contraire, crée l’espace nécessaire pour qu’elle puisse exister, sous la forme de la solidarité. Le fait que je possède plus de biens que mon frère parce que j’ai su saisir les occasions qui m’ont permis de faire fructifier les talents que j’avais reçus, ne doit pas être source de honte pour moi. Au contraire, cela doit être une fierté. Mais cette multiplicité de fruits m’invite, en même temps, à une plus grande responsabilité vis-à-vis de mes frères. La justice sociale et la fraternité exigeront que je sois encore plus vigilant à leurs justes besoins. Le Concile nous enseigne : «lorsque chacun, contribuant au bien commun selon ses capacités propres et en tenant compte des besoins d’autrui, se préoccupe aussi, et effectivement, de l’essor des institutions qui servent à améliorer les conditions de vie humaines, c’est alors qu’il accomplit son devoir de justice et de charité (GS 30). »

Donc, chacun doit donner ce qu’il peut. Être généreux avec des richesses que nous possédons est notre devoir. Mais il ne faut pas limiter les besoins de nos frères uniquement aux choses matérielles. Un travail de proximité est souvent nécessaire. Contribuer au bien commun veut dire souvent : donner de mon temps, m’engager auprès d’un groupe caritatif, partager mes connaissances, offrir mes expertises, etc. C’est l’amour qui dicte ce que je dois faire. Et parce que Dieu est amour, c’est Lui qui peut m’éclairer sur les occasions à saisir pour m’acquitter de mes devoirs de charité et de solidarité.

Dimanche prochain, le 24 septembre, nous lancerons le thème de cette année pastorale : l’Espérance. Un dépliant contenant toutes les propositions de la paroisse pour grandir dans cette vertu vous sera distribué à la sortie de la Messe. En même temps, le mini- forum paroissial aura lieu après les trois Messes dominicales à Stella Matutina (9h45, 11h30 et 18h30). Ce sera certainement la bonne occasion pour chacun d’entre nous d’entendre là où le Seigneur veut que nous nous ressourcions et concrètement mettions nos talents au service de nos frères.

père Richard Greenslade, curé

NOS 4 ÉGLISES
Place de l’Église,
SAINT-CLOUD
13 avenue Alfred-Belmontet,
SAINT-CLOUD
36 rue du dix-huit-juin 1940,
SAINT-CLOUD
68 avenue du Maréchal-Foch,
SAINT-CLOUD
éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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