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Édito

LES VIVANTS ET LES MORTS

Le 2 novembre coïncide cette année avec un dimanche. La prière pour nos défunts est ainsi mise à l’honneur. Prier pour les défunts, c’est reconnaître qu’ils ont encore quelque chose à accomplir. La purification des péchés se poursuit après la mort.

Quelques passages de la bible en parlent, notamment 2 M 12, 40-45, 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7, mais tout cela reste assez court et nous donne peu de détails. La doctrine du purgatoire doit beaucoup aux révélations privées. Je voudrais vous partager quelques passages du Héraut de l’Amour Divin de sainte Gertrude d’Helfta. C’est une grande sainte bénédictine du XIIIème siècle qui a vécu en Saxe. Dans le Livre 5 du Héraut, il est question de la mort et de l’au-delà.

Elle nous parle par exemple d’une religieuse défunte. Elle la voit devant le Seigneur « Mais [la défunte], par une sorte de respectueuse délicatesse, semblait toujours vouloir se dérober aux étreintes du Seigneur. [Sainte Gertrude] s’en montra fort étonnée et dit à l’âme : « Pour quelle raison vous dérobez-vous aux embrassements d’un si aimable Epoux ? » Elle répondit : «Quelques taches dont je ne suis pas encore purifiée m’en rendent indigne ; et même si je pouvais m’avancer librement vers Dieu, la justice me forcerait à m’y refuser, tant que je me vois encore incapable d’être unie à mon glorieux Seigneur. »

Voilà donc un premier point, une âme du purgatoire ne veut pas passer outre cette purification, aussi douloureuse soit-elle. La suite montre qu’on y trouve aussi des adoucissements, et qu’ils correspondent à des vertus exercées pendant la vie : [Sainte Gertrude constate qu’elle bénéficie d’une certaine présence du Seigneur, et s’en étonne] Le Seigneur répondit : « En me montrant à elle, je lui fais seulement goûter les délices de mon Humanité, ce qui ne peut la consoler, mais seulement la récompenser de l’amour qu’elle a eu à ses derniers moments pour les souffrances de ma Passion. Lorsqu’elle aura été purifiée des négligences de sa vie passée, alors elle sera pleinement réjouie par la présence de ma Divinité. » (Ch. V)

Enfin sur la bonté de Dieu, et l’importance de nos prières et sacrifices pour nos défunts :

« O mon Seigneur, voudriez-vous à cause de moi avoir pitié de cette âme ? » Le Seigneur lui répondit aimablement : « Pour ton amour j’aurai pitié non seulement de cette âme, mais d’un million d’autres encore. » Il ajouta : « Comment désires-tu que je fasse éclater ma miséricorde envers elle ? Veux-tu que je lui remette toutes ses fautes et que je la délivre de ses tourments ? » Elle répondit : « Une si grande miséricorde ne conviendrait peut-être pas à votre justice ! — Elle lui conviendrait très bien, dit le Seigneur, si tu savais seulement me le demander avec confiance » (Ch. XVI)

Bref, si il y a des âmes au purgatoire, c’est donc seulement parce que nous ne prions pas pour elles avec assez de foi, de charité et d’espérance !

Père Thibaud Guespereau

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éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”
Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.
Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”
Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”
Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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