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à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
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Édito

EN QUÊTE D’UN CŒUR JOYEUX

Je raconte souvent aux couples que je prépare au sacrement du mariage l’histoire du bureau d’accueil de mon ancienne paroisse. Celui-ci portait vaillamment les nombreuses marques de passage accumulées au cours des ans, et il avait bien besoin d’être « rafraîchi ». Un bon coup de peinture plus tard grâce à notre cher sacristain, et le bureau faisait à nouveau la fierté de Monsieur le Curé, et l’admiration de tous ! Mais, au fil du temps, en y recevant mes rendez-vous, je me suis mis à remarquer ici et là de petites marques. Très vite, je me lamentais sur le fait que notre bureau si beau, si propre, était redevenu sale. En réalité, ses murs étaient propres à 95% ; je laissais juste ses 5% d’imperfections occuper une place disproportionnée dans mes observations : je ne voyais plus que ça !

Ce phénomène peut se produire dans beaucoup de domaines de notre vie. Si nous faisons le bilan de chacune de nos relations, nous pouvons tous certainement identifier des points noirs, des difficultés, des situations qui pèsent. Et si nous laissons ce mauvais côté occuper trop de place dans nos pensées ou une place disproportionnée, nous risquons de ne pas suffisamment valoriser tout ce qui va (plutôt) bien. Nous considérons en effet trop souvent toute cette partie comme « normale », tout comme le blanc du mur qui n’a plus rien de remarquable. En prenant ce qui va bien pour acquis, nous laissons ces 5% prendre une telle place que cela nous empêche d’apprécier le reste. Et notre joie de vivre en est ainsi compromise.

Pour lutter contre cette tendance, c’est un bonne pratique, à la fin de chaque journée, de prendre le temps de compter nos bénédictions, même les plus petites, surtout celles que nous considérons comme « normales ». Nous pouvons dire par exemple : « Merci Seigneur, ce matin je me suis réveillé dans un lit…et sous un toit ; merci Seigneur car en tournant le robinet de ma salle de bain il y avait de l’eau…et de l’eau chaude… et à volonté ; merci Seigneur, j’ai de quoi m’habiller, de quoi manger, etc… ». Le fait que nous y soyons habitués ne nous donne pas le droit de considérer tout cela soit comme « normal » ; chacun de ces instants est une bénédiction, digne de notre gratitude et source de joie et de paix pour notre cœur.

Nous devons alors saisir chacune de ces occasions pour remercier Dieu : pour notre famille, notre mari, notre femme, nos enfants, nos collègues, etc… Oui, certainement, chacun aura ses travers, plus ou moins importants, et il y aura des bémols ; mais par souci de justice envers les « 95% », nous devons prendre le temps de voir et de nous réjouir de tout ce qui va bien. Et si cette reconnaissance prend la forme de paroles valorisantes à leur égard, alors cette joie sera extériorisée et partagée.

Mercredi soir nous aurons la joie d’écouter Jean-Guilhem Xerri sur les « Bienfaits de la gratitude. » Ce sera le premier grand rendez-vous de notre nouvelle année pastorale. Personnellement, j’ai tellement apprécié la retraite sur l’Espérance qu’il nous a donnée en juin dernier que j’ai hâte d’y être. Que sa conférence, ainsi que toutes les autres activités proposées cette année, nous aident à avoir un cœur paisible, joyeux et plein de reconnaissance envers le bien qui nous entoure.

Père Richard Greenslade, curé

NOS 4 ÉGLISES
Place de l’Église,
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SAINT-CLOUD
éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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