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Édito

POUR DES VACANCES RÉUSSIES

Le temps béni des vacances a enfin sonné ! Chacun de ceux qui ont la chance d’en bénéficier échafaude, depuis quelques semaines déjà, voire plusieurs mois, maints projets pour mettre à profit ces quelques semaines de congés qui lui sont offertes. 

Quelles qu’en soient les modalités, on les veut telles qu’à la rentrée le corps soit détendu et l’âme reposée.Afin que cela soit vraiment le cas, qu’il nous soit permis d’insister sur un ingrédient indispensable aux vacances. Cet ingrédient, c’est le silence.

Non pas, bien sûr, qu’il faille rester perpétuellement muet ou sourd ces jours durant. Les discussions en famille ou entre amis sont trop précieuses pour qu’on s’en prive ; suivre les exploits des athlètes du tour de France ou des JO fera le plus grand bien aux passionnés de sport ; écouter de la musique contribuera utilement au délassement.

Mais nous osons dire qu’on passerait à côté de l’essentiel si ces vacances n’offraient pas l’occasion de vraies périodes de silence. L’enjeu n’est pas seulement d’ordre psychologique : sevrer nos sens et notre esprit du bruit qui les encombre habituellement. Il est bien d’ordre spirituel, selon ce que Georges Bernanos relevait déjà en 1947 : « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure » (La France contre les robots).

 Prêter perpétuellement l’oreille aux innombrables sollicitations extérieures, ne mettre aucun frein à sa langue, et être sans cesse déployé en toutes sortes d’activités, comme y invite la société dans laquelle nous sommes engoncés, c’est condamner à l’atrophie  l’« homme intérieur » dont parle si souvent saint Paul – cet être qui est né en nous par le baptême. La « créature nouvelle » (autre formule typiquement), que nous sommes alors devenus, a besoin de silence pour croître et acquérir sa pleine stature. Un silence extérieur est indispensable au silence intérieur qui nous permet d’entrer de plain-pied avec Dieu, ainsi que saint Jean de la Croix l’exprime en des mots sublimes : « Le Père n’a dit qu’une seule Parole, c’est son Fils. Et dans un silence éternel, il la dit toujours. C’est dans le silence de l’âme qu’elle se fait entendre » (Maxime 147). Rendue alors attentive au Christ qui vit en elle, l’âme gagne une liberté qui, non seulement la répare, mais lui donne en outre de pouvoir évoluer en paix au milieu des tribulations de l’existence. Pour quiconque voudrait approfondir ce sujet décisif, nous recommandons le très beau livre du cardinal Robert Sarah, La force du silence (éd. Fayard, 2016, sorti en format poche aux éd. Pluriel en 2017). Pourquoi ne pas en faire une lecture de vacances, à méditer entre une baignade et un bon dîner ?

Père Vincent Baumann

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éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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