La conversion d’un condamné à mort « Dans 5 heures, je verrai Jésus… »
Un seul en scène de Fitzgerald Berthon
d’après les écrits de prison de Jacques Fesch (1954-1957),
Le Mercredi 17 janvier 2024 – à 20h30
Au Carré, 3B rue d’Orléans, 92210 Saint Cloud
Durée du spectacle : 1h00
Tarif : 20€ / Tarif réduit : 15€ (chômeurs, jeunes de moins de 27 ans, justificatifs demandés à l’entrée)
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Le bénéfice du spectacle sera reversé à l’association « Pour un sourire d’enfant »
DANS 5 HEURES, La conversion d’un condamné à mort
L’HISTOIRE
Un fait divers qui tourne au drame 1954, banlieue parisienne. Jacques Fesch a 24 ans. Marié et père d’une petite fille de 3 ans, en difficulté dans son couple, désoeuvré et ne sachant absolument pas quoi faire de sa vie, Jacques Fesch trouve un échappatoire : partir faire le tour du monde en voilier. Pour se le procurer, il décide de voler un changeur parisien.
Ce braquage amateur tourne au drame : dans sa fuite il blesse gravement deux personnes et tue accidentellement un policier. Après trois ans de prison le verdict de son procès est sans appel : il est condamné à mort et exécuté le 1er octobre 1957. Effondré par l’acte qu’il a commis et la solitude carcérale qui le ronge, Jacques Fesch crie à l’aide en interpelant Dieu. Il vit alors une expérience spirituelle décisive et se convertit au catholicisme. Petit à petit il va retrouver une joie et une paix intérieures qui vont lui permettre d’affronter cette épreuve ultime : la mort.
Durant ses trois années d’incarcération, Jacques Fesch écrit plusieurs centaines de lettres à ses proches qui témoignent de cette transformation profonde. Puis, deux mois avant son exécution, il décide d’entreprendre l’écriture d’un « journal spirituel » adressé à sa fille Véronique, pour lui dévoiler ce qu’il a vécu et pour l’encourager dans sa vie à venir.
Ce corpus constitue le texte de ce seul en scène, dont tous les mots ont été écrits par le détenu dans sa cellule.

Après sa mort, les écrits de Jacques Fesch ont été traduits dans le monde entier et ont touché des milliers de personnes issus de tous les milieux, croyants ou non. En s’inscrivant dans cette dynamique, DANS 5 HEURES est à la fois un spectacle porteur d’espérance et un plaidoyer contre la peine de mort.
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LES ÉCRITS
Jacques Fesch, Oeuvres complètes, 585 pages, publiées aux éditions du Cerf en 2015, et présentées par Quentin Toury-Fesch, son petit-fils, le fils de Véronique.
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LE SPECTACLE
INCARNER DES ÉCRITS INTIMES PAR LE THÉÂTRE ET LA DANSE
Le style : mêler le théâtre et la danse
Le travail sur le texte a été réalisé aux côtés du comédien Vincent Joncquez. Le choix des textes comme la direction d’acteur cherche à faire entendre toutes les émotions et les sentiments parfois très contradictoires par lesquels Jacques Fesch est passé pendant ces trois années. Désespoir, colère, volonté de sortir de son marasme puis conversion intérieure, joie, désir de partager, et de nouveau plongée dans des moments de découragement et d’angoisse, ce sont certains états par lesquels passent ce prisonnier et condamné à mort.
Plusieurs séquences de danse enrichissent la plongée dans cet univers intense et permettent des respirations pendant le spectacle. Elles offrent un moyen de communiquer l’évolution intérieure de Jacques Fesch, autrement que par des mots. Le spectacle accède alors à un langage universel, faisant tomber toutes les barrières de culture, de langue et d’éducation pour atteindre ce qui est commun à tout être humain. Cette dimension a été inspirée du Krump, une danse de rue très énergique qui permet d’exorciser la colère et la violence. Elle a ensuite été travaillée aux côtés de la chorégraphe et danseuse Jann Gallois, qui a aiguillé les improvisations du comédien dansant. La bande-son constituée d’extraits des compositions d’un musicien contemporain, Nils Frahm, participe à cette expression organique et augmente son impact. Cette musique aux mélodies à la fois archaïques et contemporaines, donne une dimension intemporelle au spectacle.
EXTRAITS DE CRITIQUES
“ En une heure et dans une mise en scène d’une heureuse simplicité, Fitzgerald Berthon parvient à rendre avec intelligence la complexité du cas de ce jeune homme qui entra en prison athée pour se présenter converti à l’échafaud. ”
Aleteia
“ Ce que j’ai trouvé très intéressant, c’est qu’aucun de nous n’a vu le spectacle de la même manière. Ça dépend de comment on se positionne. Pour certains c’est une histoire triste, pour d’autres c’est une histoire joyeuse. ”
Une personne détenue à la Maison d’arrêt de Nanterre
DANS 5 HEURES s’est, outre les théâtres, produit dans cinq établissements pénitentiaires en France en 2022 ainsi qu’en 2023, grâce au soutien d’Anuncio, d’Art, Culture et Foi et de la Fondation Notre Dame.
LES BIOGRAPHIES DE L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
Fitzgerald BERTHON – Comédien et créateur du spectacle
Après une prépa littéraire et des études de géographie à la fac de Nanterre, Fitzgerald Berthon a suivi un Master d’aide aux pays en développement à la Sorbonne. Il décide ensuite de se consacrer entièrement à sa passion : le théâtre. Il intègre alors une école nationale : l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris (ESAD). Il suit l’enseignement de J.- C. Cotillard, G.Stoev, C.Rétoré ou encore L.Gutmann. Diplômé en 2012, il a joué depuis dans une quinzaine de spectacles classiques et contemporains.

Il a joué Thomas Diafoirus dans Le Malade imaginaire, Mercutio dans Roméo et Juliette, ou encore le rôle principal des Babouches d’Abou Kacem, une création inspirée d’un conte soufi et mis en scène par Luca Giacomoni (2014). Il a également travaillé sous la direction des auteurs et metteurs en scène Laurent Bazin (La Venue des esprits, 2013), Sarah Mordy (Rien sur cette terre n’est plus fort que nous, d’après Tristan et Yseult, 2018) et Dieudonné Niangouna (Trust/Shakespeare/Alléluia, 2019). Il fait ses premiers pas au cinéma en 2017 dans En attendant les barbares d’Eugène Green (Grand Prix du Festival International de Gijón), puis joue aux côtés de Vincent Lacoste dans Le Parfum vert un film de Nicolas Pariser sorti en 2022. En stage il a travaillé avec Joël Pommerat, Julie Deliquet et Jean-Philippe Daguerre, entre autres. Avant DANS 5 HEURES, Fitzgerald a déjà interprété deux seuls en scène, sur la vie de Charles de Foucauld et de Saint François d’Assise, mis en scène et accompagné au hang par Francesco Agnello. Ils ont été joué près de cent fois en France et à l’étranger entre 2016 et 2023.
DANS 5 HEURES, son premier projet personnel après 10 ans de carrière, mêle le théâtre et la danse contemporaine, autre passion de ce comédien, qu’il a pratiqué lors de stages auprès de Kaori Ito, Théo Touvet et Nach, une krumpeuse. Fitzgerald a également été professeur de théâtre en collège et lycée pendant 6 ans. Il intervient désormais comme formateur en communication avec les outils du théâtre en entreprise et dans diverses associations telles que La Croix Rouge et Wake Up Café, qui accompagne des anciens détenus dans leur réinsertion.
Vincent JONCQUEZ – Collaborateur artistique
Après s’être formé à l’école Claude Mathieu, Vincent Joncquez crée et codirige la compagnie Théâtre du Fracas avec Côme de Bellescize. Il joue sous sa direction dans plusieurs spectacles : Les Errants, Les Enfants du soleil, Amédée, Tout brûle so what ?, Le Bonheur des uns.
Eléonore Joncquez, son épouse, le met en scène dans La vie trépidante de Brigitte Tornade, spectacle qui reçoit le Molière 2020 de la meilleure comédie. Il joue également pour Alexis Michalik dans Le Cercle des illusionnistes et de nombreux autres metteurs en scène. Au-delà de son travail de comédien et de la gestion du Théâtre du Fracas, il a également administré le Théâtre de l’Opprimé (Paris 12ème), enseigné à l’Institut d’Etude Théâtrale (Paris 3 – Sorbonne nouvelle), et participé plusieurs années à la commission dramatique de l’Adami.
Vincent HOPPE – Création sonore et lumière
Au milieu des années 90, Vincent HOPPE grandit dans l’univers du HIP HOP. Il s’intéresse à la danse, au graffiti, au DJing puis s’oriente vers la musique et le son pendant ses études. Il commence sa carrière à Paris en 2005 dans des studios d’enregistrement musical et travaille avec de nombreux artistes dont Charlie Winston, Alain Bashung, Rachid Taha, Mark Plati, Etienne Daho… En 2011, il rencontre le musicien Charles Amblard avec qui il noue des liens fort. C’est le début d’une longue collaboration sur de nombreux projets musicaux et sur les spectacles de danse S/T/R/A/T/E/S en 2015 et Le Syndrome de l’initié en 2018, chorégraphiés par Bintou Dembelé. Ce nouvel univers est un vrai coup de cœur et il se passionne immédiatement pour la chorégraphie et tous les domaines qui l’entourent. Depuis 2017 il a participé à la création de trois spectacles de la krumpeuse Nach : Cellule, Beloved shadows et Elles disent. En 2019 il mixe la musique du spectacle de Jann Gallois, Samsara, composée par Charles Amblard au Théâtre National de Chaillot.
Jann GALLOIS – Danse
Autodidacte, Jann Gallois entre dans la danse par les portes du hip hop en 2004. Après un riche parcours d’interprète pour différents chorégraphes (Sébastien Lefrançois, Angelin Prejlocaj, Kaori Ito), Jann fonde la compagnie BurnOut en 2012 dans le but de développer sa propre gestuelle alliant technique hip hop et écriture contemporaine. Dans chacune de ses créations, la chorégraphe propose avant tout des pistes de réflexion profondes sur ce qui constitue la nature humaine et l’importance d’un message humaniste rempli d’espoir. Aujourd’hui largement reconnue à l’échelle nationale et internationale, Jann Gallois a créé un répertoire de plus de dix pièces et continue d’innover dans le domaine chorégraphique si singulier qui la caractérise. En 2022 elle reçoit le titre d’«Officier des Arts et des Lettres» par Roselyne Bachelot alors Ministre de la Culture.
POUR UN SOURIRE D’ENFANT

des Pallières
• Depuis plus de 25 ans, PSE mène les enfants les plus pauvres du Cambodge de la misère à un métier !
• PSE a pour mission de sortir les enfants cambodgiens de l’extrême misère et de les conduire à un métier qualifié, digne et correctement rémunéré, à travers la prise en charge globale de leurs besoins et des programmes de scolarisation allant de la petite enfance aux formations professionnelles.
• L’histoire de l’ONG a commencé en 1995 quand Christian et Marie-France des Pallières ont découvert des enfants qui travaillaient et mangeaient sur la décharge municipale de Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Profondément choqués, ils ont réussi à transformer leur indignation en action pour répondre à la demande des enfants “un repas par jour et aller à l’école”.
Depuis, grâce à des programmes d’éducation et de formation professionnelle et une prise en charge globale des besoins des enfants, ils ont sauvé 12 000 vies !